Faire face à ses peurs
Étant donné que c’est le mois de l’Halloween (ma fête préférée!), je te pose une question en lien avec ce thème : qu’est-ce qui te fait peur? Pour moi, il y a deux choses : vomir et les serpents.
Pendant longtemps, et encore un peu maintenant, ma peur de vomir faisait en sorte que je me limitais. Par exemple, mon mari et moi aimons bien aller à des parcs d’amusement lors de nos voyages et souvent, je me limitais aux manèges que je savais ne me donneraient pas mal au cœur. Pourtant, je ne suis pas une personne qui a facilement mal au cœur, mais si l’affiche d’un manège avait un avertissement de potentiel d’un mal de cœur, je n’y allais pas. Au point que je ne suis allée sur les tasses tournantes d’Alice au pays des merveilles au Magic Kingdom à Walt Disney World que lors de notre 3e voyage au parc parce que j’avais peur. Et pourtant, en voyant mon visage sur la photo pour l’affiche de ce blogue, il est évident que je n’avais aucune raison d’avoir peur.
Une peur peut nous contrôler et nous empêcher de vivre de belles expériences. Certaines peurs sont évidemment très valides, mais à un moment donné, on doit se questionner à savoir si cette peur nous empêche de vivre la vie que nous souhaitons réellement vivre. Si vous suivez mes publications, vous savez que j’adore le balado de Glennon Doyle intitulé “We can do Hard Things”. En 2022, elle avait comme invitée Brené Brown (l’une de mes auteures préférées) et lors de leur discussion, la phrase suivante m’a frappée :
“There is a right kind of hard and a wrong kind of hard.” - Brené Brown
Bref, il y a des choses que l’on fait qui sont exigeantes, mais souvent les raisons sont bonnes tandis que d’autres le sont moins. L’important est de reconnaître ton niveau d’inconfort et de savoir quand c’est la bonne décision pour toi. Glennon utilise le mot “scited” avec ses enfants (combinaison de “scared” et “excited” = peur et exciter = pexciter!?) que j’adore comme mot. Pexciter = quand une situation te rend autant (si pas plus) excitée qu’elle te fait peur, ce qui veut dire que les chances sont que tu le fais pour les bonnes raisons. Si l’excitement n’accompagne pas la peur et que tu ressens plutôt un malaise ou une anxiété intense, les chances sont que ce n’est pas le meilleur choix, du moins pour le moment.
En prenant le temps d’écouter ton coeur, il est possible de voir si tes doutes ne sont que des petites peurs ou de grosses peurs. qui te feront du bien d’affronter. Des petites peurs te permettront d’avancer dans d’autres facettes de ta vie et te permettront d’évoluer. En d’autres mots, si l’excitation est plus grande que la peur, c’est fort probable un “oui!”.
Quelles sont les choses qui te font peur? Qui te “pexitent”? Es-tu capable de voir la différence?