Quelques stratégies à maîtriser

La semaine dernière, j’ai lu un article qui énumérait vingt stratégies afin de t’aider à surmonter un épuisement professionnel et j’étais contente de voir que plusieurs des stratégies que j’avais utilisées pendant mon épuisement s’y retrouvaient (par exemple : la méditation, le yoga, l’acupuncture, l’exercice physique - surtout en nature - et le repos forcé).

Par contre, certaines des autres stratégies énumérées n’étaient pas si faciles à intégrer, malgré que j’avoue qu’elles sont probablement celles qui font le plus de bien à l’esprit. Les voici :

  1. Reconnaître ses limites : Est-ce que tu es en mesure de reconnaître lorsque tu as besoin d’une pause? Lorsque tu as besoin de repos? Lorsque tu as besoin d’aide? Apprendre à reconnaître ses limites correspond surtout à être capable d’identifier les signes physiques que notre corps nous envoie comme messages tels que la fatigue, les sauts d’humeur et les petits malaises. Justement, je discutais dans mon dernier article du fait que j’étais encore en apprentissage de cette stratégie. Dans mon cas, c’est souvent un mal de tête qui dure quelques jours qui se présente en premier et si je ne m’écoute pas à ce moment-là, je risque d’avoir un mal de gorge peu de temps après. Dans le passé, ni un mal de gorge, ni une grippe ne pouvaient m’arrêter, mais quelques visites à l’hôpital m’ont ouvert les yeux (la première fois, une cellulite (rien n’a voir avec celle qui s’accumule sur les hanches haha!) et l’année suivante, une chirurgie d’urgence pour enlever ma vésicule biliaire. Que de beaux souvenirs ;) Maintenant, dès que je ressens des symptômes, je reconnais qu’il est temps que je me repose. Pas toujours facile, mais nécessaire.

  2. Prendre du temps pour soi sans se culpabiliser : Lorsque t’es en mesure de reconnaître tes limites, il est primordial de prendre du temps pour soi. Que ce soit d’aller prendre une marche en nature, de se reposer, de faire de la lecture, de prendre un bain chaud ou de se faire masser, l’importance est de le faire sans se culpabiliser. Tu ne penses pas avoir le temps? On a tendance à sous-estimé que même un petit quinze minutes peut nous faire énormément de bien.

  3. Apprendre à dire non : j’avoue que je travaille encore cette stratégie assez régulièrement. Je m’améliore, mais il n’est pas toujours facile de s’affirmer. Petit par petit, j’apprends à m’écouter et à respecter mes limites, ce qui veut dire de me prioriser. Si je n’ai vraiment pas le goût (ou l’énergie) de faire une sortie, c’est correct et honnêtement, je suis certaine que les gens apprécient plus ma présence lorsque je suis dans une bonne énergie que lorsque je m’y force.

Et toi, est-ce que tu réussis à mettre en place ces stratégies? De t’écouter? De connaître tes limites et de te ressourcer au besoin? Ce sont certainement des stratégies à travailler, mais les bienfaits te seront très bénéfiques à long terme.

Justement, j’offre une retraite d’une journée le 28 mars à Maven Hill Farm à Memramcook, N.-B. Lors de cette journée, nous prendrons du temps pour s’écouter en méditant et en tentant des exercices d’écriture très puissants. Tu veux nous joindre? Communique avec moi par courriel : enseignanteequilibree@gmail.com